30.3.10

Planet Sushi Bastille

Depuis le temps que je fréquente les restaurants "japonais" parisiens, j'ai testé pour la 1ère fois ce soir Planet Sushi. Ultra design, du rose de partout, un tapis roulant qui "zigzague" dans la salle. Ce concept se démarque vraiment des "Jap" traditionnels. Les recettes sont originales. Makislim à la salade, Maki flocon sans algue, Red Maki. Et même Maki Nutella pour le dessert.
Ici on peut prendre le temps de manger, laisser passer des dizaines et des dizaines d'assiettes toutes plus colorées les unes que les autres. C'est très appréciable. Le revers de la médaille car il y en a un : le rapport qualité/prix et les saveurs qui ne sont pas toujours au rendez-vous. Fausse note qui ne m'empêchera pas d'y retourner.

29.3.10

Tout ce qui brille

Voilà une comédie fraîche, sans prétention, drôle et touchante. Ely et Lila, deux jeunes banlieusardes de Puteaux, vont nous entraîner dans leurs petites combines pour "intégrer" un monde fait de paillettes et de soirées branchées parisiennes. On rigole beaucoup. Le scénario est très rythmé grâce notamment à d'excellents choix musicaux. J'ai découvert The Streets, un rappeur britannique, avec les titres On the flip of a coin, Fit but you know it, Turn the page. L'occasion aussi de sourire en écoutant une version de "Partir un jour" réinventé par La chanson du dimanche. Dernière note positive, le casting! Géraldine Nakache, également réalisatrice, forme un très bon duo avec Leïla Bekhti (fiancée du double césarisé Tahar Rahim). Dans les seconds rôles on est pas en reste : Virginie Ledoyen, Linh-Dan Pham, Manu Payet, Audrey Lamy (la soeur d'Alexandra) et Simon Buret (chanteur du groupe AaRON).

28.3.10

Chez Prosper

Chez Prosper, l'endroit idéal pour déguster un bon plat le dimanche midi. Ce restaurant très couru, façon bistrot parisien, fait toujours salle et terrasse combles. La nourriture est très savoureuse. Le service agréable. Les prix raisonnables. 
Vous y dégusterez d'énormes salades ou de bons plats traditionnels. Chou farci de l'Aveyron. Andouillette AAAAA. Saucisse d'Auvergne en cocotte. Tartare de bœuf et ses frites fraiches maison... Une cuisine authentique, généreuse avec une pointe d'originalité. 
Pour le dessert, laissez vous tenter par le tiramisu au Nutella servi dans son "bocal". Un conseil, n'hésitez pas à demander une 2e cuillère pour qu'on vous aide à en venir à bout. On sort le ventre bien rempli et le porte-monnaie pas trop vide. Environ 20 euros pour un "plat/dessert". Le vin servi dans des pots lyonnais est bon et très abordable (8 à 15 euros).

27.3.10

Audéyoann

J'avais découvert ce duo comique à mon arrivée sur Paris il y a presque 5 ans. C'était dans la salle très intime du petit palais des glaces. C'est désormais au théâtre Trévise que les 2 humoristes nous régalent. Ils interprètent des scènes de la vie d'un couple dans lesquelles on se reconnait souvent. Aude est complètement déjantée, son jeu de scène est époustouflant. Mais où va-t-elle chercher autant d'énergie. Yoann, plus pince sans rire, tente pendant 1h15 de la canaliser. Sans grand succès, pour notre plus grand plaisir. Plus d'une heure de fous rires.

26.3.10

Precious

Quel film poignant ! Cette jeune noire américaine n'a rien pour elle. Elle habite dans un ghetto, quasi illettrée, battue par sa mère, violée par son père. Enceinte pour la 2e fois, elle est renvoyée de son collège et admise dans une classe "alternative". Là se retrouvent différentes jeunes filles, écorchées vives, qui ont toutes envie de sortir de leur destinée. Aidée par une professeur bien spéciale, la petite Clareece va prendre peu à peu confiance en elle. Certaines scènes entre la mère et la fille donnent la boule au ventre. Les acteurs servent à merveille ce scénario. On retrouve même des "guests" de luxe (Lenny Kravitz et Mariah Carey) qui se fondent parfaitement dans cette histoire tant ils sont justes. On sort de la salle partagé entre émotion et révolte.

21.3.10

L'immortel

L'immortel est l'adaptation du best-seller éponyme de Franz-Olivier Giesbert. Il raconte le destin de l'un des plus grand parrain du milieu marseillais, Jacky Imbert. Surnommé l'immortel après avoir survécu à une exécution pendant laquelle il reçut 22 balles dans le corps. Ici s'arrête la comparaison avec l'histoire vraie de Jacky Le Mat (son autre surnom). Dans ce film, qui se déroule de nos jours dans la capitale phocéenne, Richard Berry romance une rivalité entre deux anciens amis devenus ennemis qu'en l'un décide de se ranger. On découvre la face cachée de ces hommes. Leurs familles, leurs proches, leurs sentiments. On n'est pas en reste niveau scènes chocs. Plusieurs passages sont très violents, surement une astuce pour nous rappeler que ces hommes sont de dangereux truands et ainsi éviter de tomber dans le syndrome Mesrine. Jean Reno incarne Jacky lmbert. Il est touchant par moment et sans état d'âme quand il s'agit de se venger. Son rival est joué par Kad Merad. Difficile de lui enlever son étiquette de comique, on a du mal à voir en lui un malfrat. Le rôle du flic est tenu par Marina Foïs. Dans un nouveau registre, elle démontre toutes ses qualités d'actrice. Au contraire de Merad, elle a su, depuis son interprétation bouleversante dans "Darling", se détacher de son image de comique déjantée de l'époque des "Robins des bois".

20.3.10

L'arnacoeur

Cette comédie romantique est l'excellente surprise de ce printemps (du 21 au 23 mars, courez dans vos salles obscures c'est le printemps du ciné). Outre un scénario effréné mêlant humour et séduction. Le secret de la réussite de ce film réside dans son duo d'acteurs enfin réunis à l'affiche. La trop rare Vanessa Paradis et Romain Duris. Pour moi, l'un des plus grands acteurs de sa génération. Quel parcours depuis ses débuts dans mon film culte "Le péril jeune". Il est irrésistible dans ce rôle de beau-gosse payé pour briser des couples. Pourtant quand il rencontre la belle Vanessa, il va vite se rendre compte que sa mission sera plus compliquée qu'à l'accoutumée. Heureusement, il n'est pas seul dans cette petite entreprise, Julie Ferrier et surtout François Damiens assurent la "logistique". Le comique belge que j'ai découvert dans "La caméra planquée" de Canal+, est vraiment hilarant. Vraiment on peut dire que le casting est génial. Même la copine d'enfance nympho, interprétée par Helena Noguerra, ajoute une belle touche de fraîcheur. Pendant 1h45 on rit beaucoup tout en étant charmé par le couple Paradis/Duris. La BO m'a aussi vraiment plu avec des titres comme "Chupee" de Cocoon qui illustre parfaitement l'histoire d'amour naissante et "The story of the impossible" de Peter Von Poehl qui conclut parfaitement ce super film.

16.3.10

Comme les cinq doigts de la main

Je me suis retrouvé par hasard à cette avant-première privée de "Comme les cinq doigts de la main", le nouveau film d'Alexandre Arcady (Le grand pardon, l'union sacré…). Ce film raconte l'histoire d'une fratrie juive élevée par une mère devenue veuve trop tôt. Le premier tiers du film est un enchainement de scènes courtes qui plantent le décor en présentant un à un les éléments de cette famille. Patrick Bruel joue l'ainé. A la tête d'un restaurant italien de luxe, il représente la réussite. Il entretient une relation très froide et mystérieuse avec sa femme, interprétée par la ravissante Caterina Murino. Bruel est bon même si je trouve, encore une fois, qu'il surjoue à certains moments. Pascal Elbé incarne la raison. Rappelant sans cesse à ses frères les règles de la religion juive. Ce qui donne lieu à des scènes très drôles. Eric Caravaca, lui se dit athée, il coule une vie paisible de prof de français de banlieue. Mathieu Delarive, le petit dernier, profite de la vie et dépense son argent dans les salles de poker. Parallèlement, à Marseille, on suit la cavale de Vincent Elbaz… le 5e frère qui s'est éloigné des siens 6 ans plutôt. Son retour va bouleverser la tranquillité apparente du clan. Vincent Elbaz est excellent dans ce rôle de rebel mal aimé de la famille. Les 2 derniers tiers sont très rythmés. Tout s'enchaîne parfaitement. Ce film est pour moi une grande réussite.
Sortie en salle le 28 avril. Voir la bande-annonce.

14.3.10

A cantina corsa

A cantina corsa, l’adresse corse à tester absolument sur Marseille. A deux pas du Vieux Port, dans un cadre moderne et très design, on y déguste toutes les spécialités de l’île de beauté. Je vous conseille le menu Découverte à 19 euros. En entrée, tomates farcies à la brousse et à la menthe ou une énorme bruschetta au figatelli. J’ai opté pour cette "tartine", qui vous fera oublier les tartines fades que l’on trouve un peu partout. En plat, il ne faut pas passer à côté des gnocchis au figatelli, tout simplement délicieux. Je pense que c’est le meilleur plat de "pâtes" que je n’ai jamais mangé. Pour terminer, s'il vous reste un peu de place, vous aurez le choix entre le traditionnel Fiadone ou un fromage blanc sur son lit de crème de châtaignes. Une cuisine à la fois très fine tout en restant copieuse. Pour le vin, compter une trentaine d’euros pour un bon vin corse.

11.3.10

Les chèvres du Pentagone

Déjanté. Voilà l'adjectif qui décrit le mieux ce film qui parodie certaines méthodes loufoques de l'armée américaine. Ewan McGregor, journaliste en mal de reconnaissance, rencontre par hasard George Clooney, un soldat doté de pouvoirs paranormaux. Au fil d'une traversée mouvementée de l'Irak, on découvre des techniques plus surprenantes les unes que les autres d'une unité spéciale fondée par Jeff Bridges, un officier hippie qui prône la guerre douce. Le style de cette comédie me rappelle fortement Burn After Reading des frères Coen, où déjà Clooney était excellent. McGregor est très bon encore une fois. Certaines scènes sont hilarantes mais le scénario souffre de trop grosses lenteurs sur la fin.

8.3.10

Sans laisser de traces

"Sans laisser de traces" n'en laissera pas non plus dans mon esprit. La bande annonce m'avait scotché tant pour le casting que pour le scénario. En vain. Etienne, futur n°1 d'un grand groupe industriel, rencontre par hasard un ami d'enfance. Ce dernier va l'entrainer dans une descente aux enfers où ils risquent de tout perdre. Le pouvoir, l'amour et son honneur. Benoît Magimel joue juste mais reste trop peu crédible dans ce rôle. Il ressemble plus à un consultant de 30 ans qu'à un grand patron. François-Xavier Demaison endosse le rôle du copain envahissant qui enchaîne les gaffes. C'est très réussi. A noter la présence de la trop rare Julie Gayet et de la très prometteuse Léa Seydoux (oui oui la fille du PDG de Pathé et nièce du PDG de Gaumont). Qu'on avait aperçu dans Inglorious Basterds. Malgré un bon scénario, ce film manque cruellement de rythme. Dommage. Petite anecdote pour finir, ce film est censé se dérouler à Paris… pourtant j'ai reconnu les buildings de la capitale Belge et son Atonium.