28.2.11

Une pure affaire

Prix spécial du jury au dernier festival de l'Alpe d'Huez, cette pure comédie réalisée par Alexandre Coffre vous fera passer un agréable moment. On rigole beaucoup et on se prend vite d'affection pour ce couple de français moyens qui va s'embarquer dans de folles histoires de dealers de coke. Le casting aussi est une pure affaire. Le duo François Damiens et Pascale Arbillot (tous deux également primés au festival isérois) est parfait du début à la fin. Découvert grâce à ses caméras cachés, Damiens nous avait déjà régalé l'année dernière dans l'Arnacoeur, il est encore une fois irrésistible comme lors de la dernière cérémonie des Césars. Pascale Arbillot, très bonne dans Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet, démontre qu'elle n'est pas faite que pour les seconds rôles. Le film démarre un peu lentement mais le reste de l'histoire est assez bien ficelé.

27.2.11

127 heures

Fort de son immense succès, Slumdog Millionaire, Danny Boyle met en scène cette histoire vraie terrible arrivée à un alpiniste américain, Aron Ralston. Lors d'une randonnée dans le parc national de Canyonlands (Utah) en 2003, Aron chute dans une faille où un rocher lui bloquera le bras. Seul au milieu de nulle part, il va passer 5 jours à essayer de se sortir de là. Le film n'est pas vraiment une réussite notamment les scènes de huis-clos dans la grotte. La présentation de l'alpiniste en début de film est maladroite puisqu'on a l'impression de voir un freestyler post-pubère qui fait des roues arrières avec un VTT de descente ou saute sur des rochers façon Yamasaki. Les dernière minutes sont assez fortes et prenantes.

24.2.11

Londres

Jour 1 : Après 2 heures d'Eurostar, arrivée à la gare St Pancras à 8h du matin. Londres se réveille tout doucement. Météo so british. C'est parti pour un marathon. Direction Buckingham, via les grosses artères que sont Oxford Street, Regent St. et Piccadilly. Déjà beaucoup de touristes sous les balcons de la reine. On termine notre tour dans le quartier de Westminster par le classique : Big Ben.
Après une pause bien méritée, direction le quartier très chic de Mayfair et ses boutiques de luxe. Rapide arrêt chez Paul Smith Sale Shop (23, Avery Row) pour profiter d'excellentes ristournes puis passage obligé dans la boutique Abercrombie. Rien ne change par rapport au concept New-yorkais, musique à fond, belles vendeuses, beaux vendeurs, lumière tamisée. Le bâtiment est somptueux. Il manque juste la bière pour y passer de superbes soirées. Fin d'après-midi dans le quartier de Covent Garden, anciennes halles réhabilitées en petites boutiques artisanales, restaurants et commerces. Le soir direction le quartier Soho, une sorte de Pigalle londonien, bars branchés, restaurants et théâtres. Super ambiance à l'intérieur (et à l'extérieur) des pubs!!
Jour 2 : La pluie a fait son apparition c'est donc l'occasion de découvrir les musées. A deux pas de l'hôtel, le British Museum. Atmosphère très proche de celle du Louvre. La résille de verre et d'acier qui surplombe l'atrium donnant la même touche de modernité que la pyramide en verre parisienne. Les collections asiatiques et sud-américaines sont très intéressantes.
La pluie n'a pas cessé. Direction The National Gallery qui domine Trafalgar Square, où l'on découvre une collection impressionnante de peintures : Van Gogh, Cézanne, Rembrandt…
Samedi après-midi, en route pour l'ouest londonien dans le quartier très huppé et coloré de Notting Hill. Rendu célèbre grâce au couple Julia Roberts et Hugh Grant, ce quartier est aussi réputé pour son marché aux puces de Portobello. La nuit est tombée, traversée de la ville pour profiter du 2e classique : The Tower bridge.
Jour 3 : Petit-déjeuner à l'anglaise : bacon, saucisses, haricots blancs et œufs… un peu lourd mais aujourd'hui c'est une journée un peu spéciale (sic). Le dimanche, il faut absolument se rendre à Camden Town au nord de la capitale. Une rue aux façades excentriques nous mène dans un marché couvert surprenant.
On y découvre une boutique vraiment hallucinante : Cyberdog. La techno à fond et les couleurs fluos donnent le ton. On est dans la caverne d'Ali Baba pour ravers.
Changement d'atmosphère dans les allées de Hyde Park. Au cours de la balade, on aperçoit un attroupement. Des groupes de personnes encerclent des orateurs perchés sur des chaises qui transmettent leur message, souvent à caractère religieux. Beaucoup de polémiques mais on sent une forme de respect. Chacun à sa liberté de penser et de l'exprimer.
Jour 4 : On profite de nos dernières heures outre-Manche, pour aller visiter le Tate Modern. Ce musée d'art contemporain, construit dans une ancienne centrale électrique, nous réserve de belles surprises avec de magnifiques œuvres de Dali, Warhol ou Newman. Dernier détour dans le quartier d'affaires de la City avant de retraverser la Manche.

13.2.11

Black Swan

Quelle prestation époustouflante de Natalie Portman ! Tout simplement irrésistible, juste, belle, envoutante. Dans Brothers, elle m’avait déjà impressionnée. Dans Black Swan elle atteint des sommets qui lui vaudront de nombreuses récompenses cette année. Difficile d’imaginer une autre actrice dans le rôle de cette danseuse de ballet, tant ses frêles épaules portent parfaitement le rôle. Le réalisateur, Darren Aronofsky, nous dévoile la vie d'une troupe et la quête de la perfection que recherchent ces reines de ballets. On découvre les douleurs mentales et physiques qu’elles s’infligent. Basculant parfois vers la schizophrénie. Après le chef d’œuvre de Requiem for a dream, Aronofsky, réussit encore une fois à nous plonger dans un état d’angoisse pendant près de 2h. La bande son est en harmonie avec le thème du film. Un film à voir absolument.

1.2.11

Rien à déclarer

Je dirais plutôt "Circulez il n'y a rien à voir!". Après avoir abordé les "différences" entre nordistes et sudistes dans les "Ch'tis", Dany Boon s'attaque cette fois à la "rivalité" entre Français et Belges. Sorti des clichés avec les blagues belges, on tombe dans la caricature d'un belge, interprété par un bon Benoît Poelvoorde, qui déteste la France et les Français. Problème, il travaille pour la douane belge amenée à disparaître avec l'ouverture des frontières en Europe et va devoir faire équipe avec un français en constituant une équipe mixte de douane volante. Dany Boon joue le rôle du douanier "camembert". Quel calvaire! Une prestation même pas à la hauteur d'une sitcom de seconde zone. Des gags un peu tirés par les cheveux et un scénario banal font que l'on ne s'attache pas aux personnages. Seul chose à retenir le couple Karin Viard / François Damiens. Au final ce film va sûrement surfer sur le succès historique de "Bienvenue chez les ch'tis" mais risque de vite lasser.