28.2.10

Sherlock Holmes

On peut pas dire que j'ai été déçu par ce film de Guy Ritchie : je m'attendais à ne pas aimer et… je n'ai pas aimé. Je ne suis pas adepte du célèbre détective du 221 Baker Street ceci explique peut-être cela. Néanmoins si on occulte le scénario (je me suis endormi 2 fois), j'ai adoré la réalisation. Les scènes d'actions sont prenantes. Les effets de ralenti pendant les combats très réussis. Au niveau du casting, rien à redire. Le duo Robert Downey Jr. / Jude Law fonctionne très bien. Très agréable aussi de revoir la coloc' de Romain Duris dans l'Auberge Espagnole, Kelly Reilly.

20.2.10

I love you Phillip Morris

Cette comédie nous raconte l'histoire rocambolesque de Steven Russell, un menteur professionnel, roi de l'arnaque aux assurances, spécialiste pour s'évader de prison et même capable de "refouler" son homosexualité pendant plus de 30 ans. Heureusement qu'on nous précise dès le générique qu'il s'agit d'une histoire vraie car certaines scènes sont très improbables. Surtout les scènes en prison, là où il rencontre l'homme de sa vie, Phillip Morris, un homo très efféminé incarné à merveille par Ewan McGregor. Jim Carrey, très exubérant comme toujours, est très bon également. Le scénario est quelque peu déroutant puisqu'il repose sur une alternance permanente de scènes comiques puis émouvantes. Certains clichés sont de trop. Un peu déçu au final par ce film malgré un duo d'acteurs remarquables.

15.2.10

Le mac

Cette comédie française mérite le détour uniquement pour voir la performance de José Garcia. Dans ce rôle sur mesure, on retrouve la petite boule de nerf comique qui nous faisait rire à l'époque de "Nulle part ailleurs". Le scénario est trop commun et certaines scènes un peu trop grosses pour qu'on accroche vraiment. Néanmoins Garcia réussit à nous faire décrocher plusieurs fous rires. Gilbert Melki, présenté comme le "Al Pacino" français par José Garcia lors de la présentation du film, est toujours aussi bon. D'ailleurs j'en profite pour souligner sa prestation dans le film Complices (sortie le 20 janvier) au côté d'Emmanuelle Devos. Revenons au film du soir, juste pour signaler la présence de l'homme qui grâce à qui les italiens ont dû apprendre à reboucher les bouteilles de champagne en 2000 : Sylvain Wiltord.

14.2.10

Bruxelles

Petite escapade dans la "capitale" de l'Europe, Bruxelles. A seulement 1h20 de Paris en Thalys, Bruxelles est une ville très agréable pour passer un petit week-end. L'hyper-centre est quasiment entièrement piéton. Le vieux monuments typiques de la Grand-place contraste avec les immeubles modernes du nord de la ville. 
Ce qui est marquant lorsque l'on parcourt les rues c'est l'omniprésence des marchands de gaufres. On s'attendait plus à voir des cabanes à frites. Autre spécialité belge, le chocolat. Difficile de résister à la tentation des nombreuses boutiques Léonidas, Neuhaus ou encore Corné Port Royal. On trouve les plus belles dans les "galeries royales Saint-Hubert". 
Pas de voyage en Belgique sans déguster un bon moules-frites. Rendez-vous donc "Chez Léon", la fameuse friterie créée en 1893 par Léon Vanlancker. Restaurant qui a inspiré les franchises "Léon de Bruxelles". Le restaurant est immense. Les photos de famille, prises avec le personnel, affichées au mur ajoutent une touche typique à ce lieu. Pour sortir danser, on nous avait conseillé le Mirano. Un ancien cinéma transformé en boite de nuit. Malheureusement après 20 min de marche dans un froid glacial, on s'est retrouvé devant des portes fermées. Cette balade nocturne nous aura permis de découvrir le "parc de Bruxelles" avec ses arbres à branches "tressées" horizontalement ainsi que le "Palais de la Nation". 
Après un petit déjeuner plus que copieux au Crowne Plaza direction le Centre Belge de la Bande Dessinée. On y découvre de nombreuses planches de grands dessinateurs belges. On regrettera seulement le peu d'interactivité de ce "musée". 
Un dernier détour pour voir l'attraction de la ville sans son déguisement de bolivien, le Manneken Pis. Le ventre bien rempli et les valises alourdies par les bouteilles de bière belge direction la gare Bruxelles Midi.

8.2.10

L'autre Dumas

Je ressors de cette avant première avec un brin de déception. La bande annonce laissait présager une film rythmé où deux hommes se déchirent pour l'amour d'une jeune femme et pour la "paternité" d'une oeuvre. Et il n'en ai rien. La rébellion du collaborateur de Dumas, Auguste Maquet, est fébrile. Son amourette pour la belle Charlotte Desrives, Mélanie Thierry, est très molasse. Ce film a quand même un intérêt la rencontre entre deux supers acteurs. Car oui il faut le dire Gérard Depardieu est un grand acteur et il incarne à merveille Alexandre Dumas. On y découvre également les relations particulières qui existent entre un écrivain et son nègre. En conclusion, vaut mieux attendre la diffusion télé.

7.2.10

Le village

J’ai découvert une très bonne adresse à Grenoble, le village. Dans un cadre cosy et charmant, vous vous régalerez avec une carte qui mêle tradition et originalité. La finesse des plats ne vous laissera pas de marbre.
Tarte tatin au chèvre frais sur un lit d’oseille, tartare de saumon et sa mousse d’artichaut, ravioles aux cèpes, poulet aux écrevisses, dorade au beurre blanc et aneth... Les plats sont copieux et la présentation soignée. En dessert, je vous conseille la feuillantine aux poires caramélisées, un régal.
Le service est digne des restaurants étoilés tout en restant très convivial. Menus à 26, 34 euros. A la carte compter 10 à 12 euros pour une entrée, minimum 15 euros pour un plat et 8 euros pour les desserts. Prévoir un budget de 35 euros. Carte des vins très fournie. Bref à tester absolument.

3.2.10

Oscars 2010

Mon vote pour les oscars 2010 :
Meilleur film : Avatar de James Cameron
Meilleur réalisateur : Quentin Tarantino (Inglourious Basterds)
Meilleur acteur : Morgan Freeman - Invictus
Meilleure actrice : Natalie Portman (Brothers) (pas nommée malheureusement)
Meilleur acteur dans un second rôle : Christoph Walz - Inglourious Basterds
Meilleure actrice dans un second rôle : Anna Kendrick - In the Air
Meilleur scénario original : Quentin Tarantino - Inglourious Basterds
Meilleure adaptation : Jason Reitman et Sheldon Turner - In the Air
Meilleur film étranger : Un prophète (France).
Rendez-vous le 7 mars au Kodac Theater de Los Angeles. 

2.2.10

Brothers

Quelle émotion à la sortie de cette avant-première. L'histoire de cette famille, déchirée par les séquelles que laissent une guerre sur les vétérans, est bouleversante. Sam Cahill (Tobey Maguire) coule une vie parfaite entouré de sa charmante femme, Grace (Natalie Portman) et de ses deux petites filles. Juste avant son départ pour l'Afghanistan, son frère Tommy (Jake Gyllenhaal) sort de prison. Ce retour dérange. En premier lieu le père qui l'oppose sans cesse à son frère, le héros de la famille engagé dans l'US Army. Quand on annonce la mort de Sam, des sentiments troubles vont naitre entre Tommy et Grace qui survit tant bien que mal à l'absence de son mari. Parallèlement à la reconstruction de cette famille, le réalisateur insiste sur les atrocités vécues par les soldats capturés dans ce pays… et notamment par Sam. Le retour de Sam ne va pas se dérouler comme prévu. Cette histoire est vraiment servie par les comédiens qui impressionnent par leur justesse. J'insisterai sur la prestation de Natalie Portman, tout simplement magnifique. J'ai été stupéfait par la petite qui interprète la fille ainée… J'avais jamais vu un enfant jouer les émotions de la sorte. Bluffant. La bande annonce donne le ton et j'espère finira de vous convaincre.

1.2.10

In the air

Maybe we could make an arrangement? Dans “In the air”, George Clooney joue de son charme naturel pour faire passer une pilule amer à des employés à qui il annonce leur licenciement. "Mister What else" est tout simplement irrésistible dans ce rôle. Les scènes de séduction avec Vera Farmiga, une femme en transit permanent comme lui, sont très réussies. L’organisation quasi militaire pour boucler sa valise, sa collection impressionnante de cartes de fidélité, son obsession pour gagner des Miles, sa méthodologie astucieuse pour gagner du temps, démontrent à quel point Ryan Bingham aime son job. Tout s’écroule lorsque son patron (Jason Bateman) décide de suivre les conseils d’une jeune collaboratrice très ambitieuse (Anna Kendrick). A partir de là, Ryan va prendre dans ses bagages la jeune Nathalie pour lui prouver le bien-fondé de ses méthodes. Cette comédie dramatique dénonce certaines pratiques des grands patrons américains tout en insistant sur l’importance de l’entourage proche. On peut d’ailleurs regretter la lenteur de la partie à l’eau de rose. Au final, ce film mérite quand même une petite escale.