Nissaïa
172, rue de Paris
94220 Charenton Le Pont
Tél. : 01 53 66 26 26
parle de tout et n'importe quoi...
La dernière fois que j'avais vu une équipe grenobloise au Parc des Princes, je quittais la tribune Auteuil en pleurant. C'était en 1993, ce soir là, le FCG se faisait littéralement voler le bouclier de Brennus par Castres suite à une erreur d'arbitrage monstre.
Cette année PSG-GF38 tombe l'avant-veille de Noël, un exploit grenoblois permettrait d'espérer encore quelque-chose cette année mais plongerait le club de la capitale dans une crise hivernale désormais chronique. Du coup je suis très partagé, disons qu'un match nul après un grand match des 2 équipes serait sûrement le meilleur scénario...
"Coiffe-toi, serre ta cravate, regarde les gens dans les yeux, et sois un Mensch". Autrement dit sois quelqu'un de bien. Voilà le but de Sam, ce jeune homme, spécialiste pour braquer les coffres, qui élève seul son fils. Bien éduqué et très entouré dans cette famille juive où le patriarche fait tout pour que son petit fils retrouve le droit chemin et rejoigne l'entreprise familiale. Ce film est une réussite, entre deux scènes d'action, Steve Suissa nous plonge dans l'atmosphère pesante d'une famille avec ses valeurs et d'un quartier avec son histoire. Nicolas Cazalé qui interprète Sam est tout simplement excellent, plein de justesse et de profondeur. Et que dire des seconds rôles : Sami Frey, Maurice Bénichou, Anthony Delon, Sara Martins (à l'affiche de la série "Pigalle, la nuit"). Sami Frey est vraiment bouleversant avec notamment des faces à faces superbes avec Maurice Bénichou et Nicolas Cazalé. A voir. 
J'ai découvert ce groupe australien dans les "coming next" du Grand Journal de Canal+ puis dans la pub e-bay avec leur single Walking on the dream. Ce son ressemble vraiment à la musique du groupe MGMT, c'est à dire des voix très féminines et électriques avec du gros synthé des années 80s. Cette musique électro pop a le mérite de donner la pêche. Je le conseille vivement à fond dans l'iPod dans le métro ou dans les bouchons. Bon par contre le look des deux acolytes et la pochette est sûrement à revoir quoique… funny!!!
Je me suis forcé à aller voir ce film tant je n’apprécie pas le style fantastique. J’ai commencé par rattraper mon retard en visionnant le chapitre 1 : Fascination. En fait ce chapitre m’avait laissé une bonne impression car la notion de vampire est suggérée (hormis à la fin). J’avais adoré la réalisation. La scène où la famille Cullen joue au baseball est particulièrement réussie avec les effets d’accélération et de ralenti donnés aux personnages. La musique est très bien choisie, elle rythme à merveille les différentes scènes. Reste que l’histoire du chapitre 2 est un peu à l’eau de rose. L’héroïne qui sombre en pleine dépression car son vampire adoré l’abandonne pour mieux la protéger. Ceci ne l’empêche pas de tomber sous le charme du bel Apollon bodybuildé, Jacob. Lui aussi va s’avérer être un peu spécial. Les personnages sont froids, sans âme, sans émotion, notamment Bella (Kristen Stewart) et Edward (Robert Pattinson) ce qui devient un peu lassant à la longue. Heureusement les rôles de Jacob et de Alice prennent un peu plus d’importance dans ce volet. Enorme teasing à la fin ce qui laisse présager un 3e volet plus intéressant. Celui-ci servant uniquement de transition.
Sur le papier la poule A est vraiment à la portée de notre géniale équipe de France (sic). Effectivement, avec l'Afrique du Sud, tête de série puisque pays hôte mais seulement 85e au classement FIFA. Le Mexique, un habitué des phases finales (8e de finaliste lors des 4 dernières éditions), 18e au classement FIFA. Et enfin l'Uruguay, 25e nation selon la FIFA et rappelons-nous vainqueur de la toute première coupe du Monde de Football en 1930. Le champ est libre et surtout on évite les grandes équipes du moment qui font peur : Espagne, Pays-Bas, Brésil... on échappe aussi à la possibilité d'un match qui sentait la poudre face à l'Algérie. Le mobilier urbain et les voitures s'en réjouissent!!
L'arnaque de l'année !!
Ce midi j’ai testé pour vous le marché de Noël de la Défense. Installés sur le parvis en face du CNIT, ces petits chalets en bois nous rappellent vaguement l’ambiance que l'on peut retrouver dans certaines stations alpines. Quand on parcourt les allées du marché, on a le droit à des odeurs certes typiques du monde montagnard : raclette, tartiflette, saucissons… mais aussi à d’autres effluves qui elles nous ramènent les pieds à Paris : le kebab ! Hormis les stands de
Après la série Braquo, Canal + nous plonge cette fois dans le milieu de la nuit parisienne et le quartier de Pigalle. Thomas, un jeune trader à Londres de retour pour affaires à Paris, croise par hasard sa sœur, avec laquelle il est brouillé depuis plusieurs années, sur le podium de la boite de strip-teases de Nadir Zainou (interprété par Simon Abkarian). Cette dernière disparaît quand elle croise le regard de son frère. Il va alors tout faire pour la retrouver, découvrant presque naïvement les dangers du quartier du sexe parisien. Les deux premiers épisodes sont certes bien rythmés puisqu’il s’agit d’une course poursuite mais les dialogues et la mise en scène sont vraiment trop plats. Ce qui rend vraiment la série peu crédible. Sinon pour le plaisir des yeux ça vaut le détour. Attendons de voir les prochains épisodes…
Ce thriller nous plonge dans les rouages d’une vente d’armes à des rebelles africains. On y découvre l’implication des hautes sphères de l’état, les réseaux, les guéguerres entre les agences de renseignements... Ce film me laisse une impression de déjà vu tellement le scénario est commun. Toutefois le réalisateur Eric Valette essaie de se démarquer en filmant des scènes assez dures (exécutions, accident de voiture) qui contrebalancent avec l’univers très feutré des organisateurs de ce trafic. Rachida Brakni, bouleversante dans Chaos (film à voir absolument), et André Dussollier sont très bons tandis que Thierry Frémont surjoue trop son rôle de tueur à gages toxico, il est bien loin le temps des Démons de Jésus.
Qu’est ce qui est vraiment gênant dans le geste de Thierry Henry ? Qu’il qualifie la France pour le mondial alors que le niveau de jeu est affligeant ? Je ne pense pas que ce type d’observateur s’en soucie. Que grâce à cette victoire, Domenech empoche un joli pécule et qu’on va devoir le supporter encore un peu de temps ? J’espère que la haine contre notre sélectionneur n’entraîne pas ce genre de pensée. Alors quel est leur problème au fond ? Que la France, le pays des droits de l’homme, qui véhicule ses belles valeurs tous les jours à travers le monde, se qualifie pour la coupe du monde grâce à un acte de tricherie. Arrêtons un peu ! On entend souvent ce refrain : "les sportifs sont des modèles pour toute la jeunesse. Les voir tricher peut avoir de graves conséquences sur leur comportement". Mais que ces parents s’occupent de l’éducation de leur enfant avant de chercher des prétextes à leurs échecs dans les actes de nos sportifs. La main d’Henry est un mauvais réflexe que de nombreux joueurs auraient eu, sûrement sans la même réussite. Aurait-il du se dénoncer pendant le match à l’arbitre ? Quel lynchage s’il l’avait fait, j’ose même pas imaginer. Si Anelka avait obtenu le penalty après son plongeon, l’aurait-on accablé comme Thierry Henry ? La réponse est non. Le geste de titi sur la forme est unique c’est pour ça qu’il interpelle mais dans le fond il est moins choquant qu’un joueur cherchant délibérément à tromper un arbitre. Les anciens footeux (Liza, Cantona…) n’ont pas hésité à venir blâmer le capitaine des bleus, en donnant de jolies leçons de morale, très drôle. Et que dire de l’intervention de Christophe Dechavanne dans le Grand Journal de Canal+, où il déplore l’impact de ce geste sur l’éducation de ses enfants. Espérons que ses enfants ne regardent pas les émissions qu’il anime ou produit. Le réel problème dans cette histoire vient du fait que l’arbitre n’est rien vu privant l’Eire
Hannah Blilie avec un tee-shirt Nirvana s'installe à la batterie… Dimestore Diamond retentit… C'est parti!! Beth Ditto entre en scène avec une robe légère façon voile qui arrive juste sous les fesses. Le ton est rapidement donné… Quelle énergie. Quelle voie. Quel son. Y a pas à dire, ce groupe dépote vraiment! Le public est en transe… Il fait chaud. Beth est en maillot de bain une pièce et laisse admirer sa généreuse poitrine. Heureusement tout en chantant Four letter word, elle distribue toutes les bouteilles d'eau qu'elle trouve. Sympa. Quand elle reprend What's love go to do with it de Turner, je me dis que oui Beth est la nouvelle Tina!! La même voix puissante. Le final est exceptionnel. Sur Standing in the way of control, Beth descend dans la fosse et prend un bain de foule en faisant le tour du Bataclan...
Alors allez voir les 2 films à l'eau de rose à l'affiche près de chez vous : Trésor et Les vies privées de Pippa Lee. Tout d'abord Trésor une comédie française de Claude Berri, ce film ou plutôt ce téléfilm est vraiment d'un niveau au ras des pâquerettes. Alors qu'Alain Chabat s'en sort pas trop mal malgré la faiblesse du scénario, Mathilde Seigner quant à elle, est peu crédible dans ce rôle d'une femme gaga de son chien.
Difficile de mêler romantisme et violence, pourtant c'est ce que réussit à nous faire vivre Cary Fukunaga dans son premier long métrage. Le réalisateur nous plonge au fil de ce "Train Movie" dans la détresse vécue par une grande partie de l'Amérique centrale. D'un côté, on découvre la violence des rites et la terreur que sème un gang mexicain, la Mara Salvatrucha. De l'autre, on suit un groupe d'honduriens qui va tenter de traverser le Mexique pour rejoindre les Etats-Unis. Ce film qui débute façon documentaire se transforme rapidement en un thriller haletant lorsque le destin de Casper (son surnom dans le gang) croise celui de la jeune hondurienne Sayra. Les acteurs sont très convaincants. La photographie est magnifique. La bande son parfaite. A voir.
Début de semaine, par ce temps pluvieux les rues grenobloises sont désertes. Direction les Halles Sainte-Claire, le Come Prima. Enfin un peu de vie dans la ville et on comprend vite pourquoi. Un décor façon épicerie italienne, des serveurs chaleureux au bel accent transalpin, de succulentes pizzas, des antipasti sans oublier les bonnes pasta font que ce restaurant italien se démarque vraiment des traditionnelles pizzerias du quartier Saint-Laurent.
Ce soir, en suivant les conseils du blog resto-de-paris.com, je suis parti à la découverte de ce bistrot parisien à Bastille (c'est ici). Un décor sympa, une grande terrasse et une carte passe partout font de ce restaurant un endroit sympa pour commencer une soirée entre amis. Les plats sont bons, pas très copieux, et les prix sont plus que raisonnables.
Dans les "Noces Rebelles" et "American Beauty", Sam Mendes nous donnait une vision très sombre de la vie de couple et de la vie de famille. Dans "Away we go", il raconte avec finesse les interrogations d’un jeune couple en train de fonder un foyer. Tout au long de ce "Road movie", on est embarqué dans la quête de vérité de ces futurs parents qui vont arpenter les Etats-Unis à la rencontre de leurs amis d’enfance, potes de fac, frère, sœur… Ces rencontres donnent lieu à des scènes très drôles qui alternent avec des passages d’intimité du couple très réalistes; Magnifiquement interprétés par John Krasinski et Maya Rudolph.
On est dans la lignée d'un "Little miss sunshine". Malgré tout, ce film est un peu long à démarrer et s’essouffle trop rapidement sur la fin à mon goût. C’est dommage.
A en croire ce qui se trame ces derniers temps, on dirait bien que Messieurs les sportifs vous êtes priés de remballer vos crampons, raquettes et casques pour aller faire mumuse ailleurs!
Que dire de nos stades de foot ? La France se porte candidate pour organiser l'Euro 2016 mais n'a même pas les enceintes capables d'accueillir une compétition majeure. Personne ne veut payer. Période de crise oblige. Ce n'est pas la seule raison. A Grenoble, la construction du stade des Alpes a été terminée avec plusieurs années de retard. La faute à 3 malheureux arbres centenaires. Pathétique.
L'antagonisme entre l'OM et le PSG date du début des années 90. A cette époque, Canal + (propriétaire du PSG et diffuseur principal du championnat de France) et Tapie (propriétaire de l’OM et précurseur dans le foot business) ont tout intérêt à faire parler d'eux! Ils décident de créer une rivalité basée sur le clivage province / capitale. Rien de plus simple, à Marseille (comme dans beaucoup d'autres villes) la haine pour la ville de Paris et les Parisiens, existent depuis très longtemps. A coup de déclarations provocatrices, de tacles assassins pendant les matchs... la mayonnaise prend rapidement d'autant qu'à cette époque l'OM et le PSG dominent le football français. Dans la coulisse, il se murmure même que cette rivalité serait à l'origine de la non-qualification de la France à la coupe du monde en 1994. La bande à Deschamps, Papin et Desailly face à la bande à Ginola, Roche et Lama ("Les Marseillais sont des voyous. Je suis bien placé pour en parler : j'en côtoie en équipe de France" B.Lama).
Quelle bombe! "Like you've never seen him before" : tout est dit dans le sous-titre du film "This is it". Comme beaucoup, mon adolescence a été bercée par les tubes de Michael Jackson. Sans être un grand fan, j'ai toujours apprécié sa musique, ses clips, sa danse. Ces dernières années, son image a été entachée par de nombreux scandales et polémiques. Sans parler des conditions obscures de sa mort en juin dernier. Heureusement, ce long métrage façon "Making of" est là pour montrer son véritable visage.
On redécouvre un incroyable showman avec une énergie débordante. Un musicien hors pair. Il préparait avec choristes, danseurs, chorégraphes, musiciens un spectacle époustouflant. Kenny Ortega fait plus que rendre hommage au king de la pop, il offre au public un fabuleux moment d'intimité avec la star. Pendant presque 2 heures, on a des frissons sur chaque chanson...
Dur dur de se sortir de la tête Amélie Poulain lorsque l'on va voir un film de Jean-Pierre Jeunet. D'autant qu'on retrouve dans ce "micmac", l'univers farfelu et burlesque déjà présent dans son "Fabuleux destin…". Le casting est pour le moins réussi. Dany Boon, qui a remplacé Jamel Debbouze au pied levé, est très convainquant dans le rôle de Bazil, un jeune homme un peu pommé. Omar Sy et Julie Ferrier, les deux autres humoristes, tirent très bien leur épingle du jeu (ndlr : ©Remington).
Petit coup de coeur pour Marie-Julie Baup (Madame Lorànt Deutsch) et son interprétation de Calculette, la fille qui compte tout (un rôle initialement prévu pour Marina Foïs). Les décors sont comme toujours soignés. La casse de "Tire-larigot" ressemble à une gigantesque caverne d'Ali aba pour antiquaires. Le scénario est assez original même s'il manque parfois de rythme. On s'attache rapidement aux personnages ce qui a pour effet de nous tenir en haleine. Petite note négative : la leçon que nous donne Jeunet sur les vendeurs d'armes.
J'ai perdu 1h45 en allant voir ce film… et je prendrais que quelques minutes supplémentaires pour dire tout le mal que je pense de ce film. James Huth nous livre une bien mauvaise copie, qui ressemble plus à une parodie qu'à un hommage à la BD de Morris et Goscinny. Tout est ridicule dans ce film : les acteurs, la bande son, les décors, le scénario. Bref zéro pointé.
Les raviolis sont excellents. Dommage qu'ils soient servis par 3 et de petites tailles. Les galettes sont très bonnes mais un peu grasses. Pour le plat principal, je pensais tester le véritable barbecue coréen façon pierrade, je fus un peu déçu en voyant arriver mon assiette de viande déjà cuisinée qui par ailleurs m'a régalé.
La grosse déception arrive au moment du dessert, le gâteau de riz caramélisé semble avoir été moulé dans une capsule de bière, c'est simple même dans "Chérie, j'ai rétréci les gosses", ils n'ont pas réussi à faire des gâteaux aussi petit (©fab). Dommage de finir le repas sur une note aussi négative, l'ensemble des plats étant très raffiné.
Je me suis donc pointé comme une fleur à la Fnac Saint-Lazare à 11h58 (2 min avant le début de la vente). Et là, c'est le drame! Le second étage du magasin complétement bondé. Je comprends que ça va être vraiment compliqué de choper des places. Finalement, j'ai une riche idée : et si je demandais à ma madre d'aller voir chez carrouf' à Grenoble? Pensant très bien que les grenoblois n'allaient pas se ruer pour prendre des billets pour un match en semaine à Paris... En 5 min chrono, les pneus de la twingo ont dû chauffés, direction Carrouf' et hop 4 places pour le fiston. Un grand merci à la mama sur ce coup !!
Les fondues tournent autour des 15 euros (uniquement servie par 2). Il y a aussi un menu à 25 euros (entrée/plat/desset). Niveau vin, compter 17 à 20 euros. L'apremont se boit bien. Pour ce qui est de l'accueil, 2 serveurs étudiants "polonais" (référence à notre ami le plombier et surtout à mon ami Dawid), agréables mais un peu perdus parfois pour gérer notre table de 20 personnes. Malgré le cadre, ce restaurant reste très quelconque. A éviter donc.
La nouvelle production de canal+ qui dépote !
En général, je trouve les critiques de Monique Pantel (chroniqueuse ciné de la bande à Ruquier) mauvaises. Mais cette semaine, quand elle a descendu ce film du réalisateur Steven Soderbergh, je m'attendais pas qu'elle ait à ce point raison.