28.11.10

Le nom des gens

Original et frais sont les deux mots qui me viennent à l'esprit à la sortie de la salle. Original par sa réalisation avec les flashback pour l'introduction des deux personnages principaux ou le grain de l'image façon "film de vacances" pour certaines scènes de couple très réussies et réalistes. La fraîcheur grâce à la surprenante Sara Forestier. On retrouve sa spontanéité et son naturel, qualités qu'on pouvait déjà déceler dans le film qui l'a révélé, l'Esquive. Le scénario mêle humour et émotion avec beaucoup de justesse. Clou du spectacle, la scène avec Lionel Jospin, pleine d'ironie!

9.11.10

Potiche

François Ozon réunit encore une fois un grand casting autour de lui, Depardieu, Deneuve, Luchini, Viard, Godrèche. La réussite de ce long métrage, libre adaptation de la pièce de théâtre Potiche interprétée à l'époque par Jacqueline Maillan, réside vraiment dans le choix des acteurs. Catherine Deneuve est parfaite dans ce rôle de femme au foyer pas si nunuche qui va s'émanciper et prendre les rênes de l'entreprise familiale en lieu et place de son mari, Fabrice Luchini, patron despote et colérique. La scène se déroule en 1977 pourtant les préoccupations des ouvriers de cette usine de parapluie ne semblent pas si éloignées de celles des travailleurs de nos jours. On (re)découvre ce qu'on entend souvent dire à propos des relations hommes/femmes à cette époque. Certains passages du film sont un peu longs, pas si facile de "filmer" du théâtre. Pour le reste, c'est une réussite, les décors, l'humour et les dialogues sont bons.

6.11.10

Il reste du jambon ?

Premier film de l'ex miss météo de Canal, Anne Depetrini. Casting plutôt alléchant avec Ramzy Bédia (son compagnon à la ville), Jean-Luc Bideau (Professeur Strauss dans H), Anne Marivin, Fellag, et les deux révélations de "Tout ce qui brille" : Leïla Bekhti et Géraldine Nakache. Malheureusement ce film est un concentré de préjugés vus et revus sur la discrimination des maghrébins en France. Ça devient rapidement lourd car tout le film tourne autour de ça. Le film est "sauvé" par le rythme et les quelques passages drôles notamment avec les parents de Ramzy qui sont assez hilarants. Attendre la diffusion télé.

17.10.10

The social network

David Fincher, réalisateur de Seven et Fight Club, réussi en deux heures à dévoiler une phase méconnue du plus gros réseau social du monde, Facebook. Ce biopic très intéressant permet de comprendre comment un nerd de Harvard va "révolutionner", grâce à son génie informatique, les relations humaines au 21e siècle. Le film commence par un long dialogue entre Mark Zuckerberg et sa petite amie, qui dévoile le caractère et la mentalité du futur plus jeune milliardaire du monde. Le reste du film s'enchaîne à une allure effrénée. Une course poursuite aux nouveaux membres. On est loin d'une ode à Facebook mais plutôt face à une mise en relief des points noirs de son créateur, des trahisons, des batailles juridiques, la jalousie et la course au pouvoir. Au passage on découvre l'influence qu'a jouée Shawn Fanning (interprété par un très bon Justin Timberlake) le fondateur du premier réseau de partage de fichiers musicaux, Napster. Grâce à lui, il est resté PDG de son "bébé" et est aujourd'hui à la tête d'une société cotée plusieurs milliards de dollars. Ce film nous tient en haleine du début à la fin. La réalisation est excellente. La bande son parfaite. Film à ne pas manquer.

16.10.10

Trop loin pour toi

Je m'attendais à voir un énième film à l'eau de rose et pourtant j'ai passé plus d'une heure et demie à rire! Cette comédie n'est pas qu'une histoire d'amour à distance entre deux trentenaires mais plutôt une usine à gags, tirades hilarantes, situations comiques… Les deux acteurs principaux, Justin Long et Drew Barrymore, sont très convaincants. En début d'année, J'avais adoré son premier film Bliss et dans ce rôle je dois dire qu'elle m'a surpris, très charmante, juste et attachante. Enfin un rôle à sa mesure ?
Les seconds rôles ne sont pas en reste puisqu'ils sont partie prenante du film et surtout apportent une sacrée dose d'humour.

25.9.10

Salt

Jack Bauer parti à la retraite, on a trouvé sa remplaçante en la personne d'Evelyn Salt!! Interprétée par la "sur-cotée" Angelina Jolie, cet agent de la CIA va être accusé par un espion russe d'être elle-même un espion russe programmée dès son enfance pour agir le jour X pour servir les intérêts de Moscou. S'en suit un concentré de courses poursuites incroyables de la belle américaine, d'infiltrations dans les lieux les plus sécurisés des Etats-Unis, de combats… bref un mélange entre Jason Bourne, John McClane et Jack Bauer. C'est divertissant mais ça s'arrête là.

24.9.10

The housemaid

Très beau film sud-coréen, au sens propre du terme. L'élégance est le maitre mot de ce thriller à huis clos. Pour commencer, on est plongé dans une scène de vie nocturne d'un centre ville, pour introduire Euny une jeune sud-coréenne qui va devenir employée d'une riche famille. La servante va devenir la maitresse de son patron et bouleverser la vie de cette famille lorsqu'elle tombe enceinte… Beaucoup de longs plans qui décrivent parfaitement l'atmosphère qui règne dans cette maison. Des scènes sensuelles très soignées. Des acteurs justes et notamment la petite Nami qui joue l'enfant modèle bien élevé. Cela me rappelle l'excellente prestation de la petite dans Brothers avec Nathalie Portman. Enfin j'espère que le réalisateur a touché un petit chèque des producteurs de Bordeaux, pas une scène sans que le chef de famille tienne d'une main un magnifique verre à pied et de l'autre une bouteille aux formes "bordelaise".

15.9.10

Notre jour viendra

Film choc de Romain Gavras façon road movie. Un psy, interprété par Vincent Cassel, prend sous son aile un jeune homme mal dans sa peau, Olivier Barthelemy. Les deux hommes ont un point commun, ils sont roux. Ils ont décidé de partir en cavale contre ceux qui leur ont gâché leur enfance à force de moqueries et d'exclusion. Le film part sur des chapeaux de roue. L'aisance verbale du psy, qui tranche avec la timidité de Rémy, donne lieu à des répliques fortes. A prendre au second degré. Malheureusement le film bascule dans la grossièreté lorsque Rémy s'émancipe. Beaucoup de violence gratuite. Des scènes dérangeantes et peu compréhensibles. On se dirige tout doucement vers une impasse. La fin du film en est d'ailleurs la preuve. Outre le sujet intéressant mais mal exploité, la performance des deux acteurs mérite vraiment le détour. La bande son et les décors sont appropriés à l'ambiance pesante du film.

14.9.10

Des hommes et des dieux

Partant du principe que le jury du festival de Cannes 2010 n'avait pas pu décerner deux prix à deux navets… La palme d'or ayant fait débat, je pensais naïvement que le Grand Prix sauverait la face du palmarès 2010 et ben c'est loupé. 2 heures d'ennui total. L'histoire vraie de ces huit moines perchés dans leur monastère en haut de l'Atlas est belle. Ils vont subir les menaces des terroristes islamiques. Dure décision que de s'avoir s'il faut fuir ce pays ou rester auprès des villageois et faire front. Malheureusement, on a l'impression d'assister à l'émission dominicale "Le jour du seigneur". Beaucoup trop de lenteurs, de scènes de prières, de chants.

13.9.10

Happy Few

Difficile de qualifier ce film. Je ne me suis pas ennuyé ni même été choqué comme certains pendant l'avant première à l'UGC Bercy. Disons que ce film dérange un peu puisqu'il s'attaque aux biens fondés du couple. Cette histoire de deux couples qui tombent amoureux paraît peu probable. La mise en scène et le jeu d'acteur nous font rapidement oublier la première impression et on plonge un peu naïvement dans cette histoire. Néanmoins les quelques lenteurs nous rappellent à l'ordre sur la fin. Pour illustrer cette passion entre les 4 amants, le réalisateur propose de nombreuses scènes érotiques. Les ébats sont filmés sans aucune pudeur mais sans jamais tomber dans le vulgaire. Le quatuor d'acteurs est étonnant mais très convainquant. Les deux actrices "s'opposent" parfaitement. Le "peps" et le franc parler de l'ancienne des Robins des bois, Marina Foïs, tranchent avec le côté mystérieux d'Elodie Bouchez, qu'on a plaisir à retrouver. Enfin un rôle à la hauteur de celui qu'elle tenait dans "La vie rêvée des anges". Enfin Roschdy Zem et Nicolas Duvauchelle ne sont pas en reste. Deux acteurs discrets mais souvent très bons.

11.9.10

The killer inside me

Pendant 2 heures, on est plongé dans la tête d'un psychopathe interprété par le remarquable Casey Affleck (le frère de Ben). Adjoint au shérif d'une bourgade du Texas, sa gueule d'ange ne laisse pas transparaître que des troubles profonds déclenchent chez lui des pulsions d'une extrême violence. Le réalisateur s'attarde d'ailleurs un peu trop sur certaines scènes de tabassage. Insupportable. Outre la performance impeccable de Casey Affleck, le reste du casting est pas mal non plus. Les charmantes Jessica Alba et Kate Hudson pour les rôles féminins ou encore Simon Baker (The Mentalist).

10.9.10

Copains pour toujours

Comédie américaine dans le pur style des "Mary à tout prix", "American pie" ou "Les femmes de ses rêves". Ce qui est bien dans ce genre de film c'est qu'on sait qu'en sortant de la salle, on se sera lavé le cerveau. Et c'est chose faite avec ce film. Après avoir passé plus de 30 ans sans se voir, 5 quadra se retrouvent pour l'enterrement de l'entraineur qui les avait menés à un titre scolaire de basket. Les retrouvailles sont festives. Les petites attaques sur le physique fusent ou les vieux dossiers ressortent afin d'amuser la galerie. Les 5 personnages ont eu des parcours bien différents. Lenny est celui qui a le plus réussi, marié à une superbe femme (Salma Hayek Pinault), ses enfants boivent de l'eau minérale des Fidji et commandent des chocolats chauds au chocolat belge en envoyant des SMS à la nurse. Eric, a une jolie famille. Le problème c'est son fils de "48 mois" qui tète encore sa mère. Kurt (Chris Rock) est homme au foyer qui essaie de régaler sa petite famille en reproduisant les recettes vues dans les émissions culinaires du câble. David, le beau gosse, est toujours célibataire et sans responsabilité. Enfin Rob, vit une passion amoureuse avec Gloria une sexagénaire portée sur le bio. Les personnages secondaires sont excellents. Scénario très basique mais truffé de gags, on rigole beaucoup. Attention il faut voir ce film en version originale pour éviter les mauvaises traductions.

6.9.10

Skins

J'ai découvert sur Canal+ la série Skins et on peut dire que j'ai été directement scotché ! Enfin une série sans concessions, sans tabous et avec beaucoup de trash. Skins est une série britannique qui traite de tous les sujets qui peuvent toucher la jeunesse : homosexualité, drogue, dépression, anorexie, problèmes familiaux... La scène se déroule dans la ville de Bristol, ville d'origine du Trip-hop, cela explique sûrement pourquoi la bande de son de cette série est tout simplement parfaite! Le casting est constitué de jeunes acteurs pour le moins talentueux auxquels on s'attache rapidement puisque chaque épisode tourne autour d'un des personnages. Cela permet de comprendre sa vie, sa psychologie et son intégration dans la bande. Autre originalité de la série, le casting est renouvelé toutes les 2 saisons. La réalisation n'a rien à voir avec les séries classiques, elle est digne des plus grands films. Les scènes nocturnes sont filmées  à la perfection. On a l'impression de faire partie de la fête! Autre exemple, dans la saison 3, la scène de "trip" d'Effy est troublante de réalisme. Attention cette série pourrait choquer certains ;-)

5.9.10

Crime d'amour

Quel ennui ce film. La bande-annonce laissait pourtant supposer le contraire. Manque de rythme. Beaucoup de longueurs. L'intrigue est faible et prévisible depuis le début. Le procédé de flashback pour comprendre la construction du crime est même grotesque. La seule bonne chose de ce film est la relation de dominante/dominée entre Kristin Scott Thomas et Ludivine Sagnier.

3.9.10

Arcade Fire - The Suburbs

Le groupe canadien, formé autour du couple Win Butler et Régine Chassagne, signe avec The Suburbs (3e opus du groupe) un album parfait mêlant des balades, The Suburbs, Rococo, et titres plus rythmés comme Empty Room ou Month Of May. Les voix de Régine et de Win se marient parfaitement sur ce son composé de multiples instruments qu'on n’a pas forcément l'habitude d'entendre. Après le succès phénoménal de Neon bible et les titres phares comme No Cars Go ou Ocean 0f Noise, certains les considéraient comme le groupe Rock de cette décennie, je pense que The suburbs ne fera que convaincre les derniers septiques. A écouter très vite.

1.9.10

Laurent Fignon, un grand champion

Un grand champion nous a quitté hier des suites d'un cancer. Ce champion est le premier champion français que j'ai vu briller dans ma jeunesse ou du moins que j'ai vu porter au plus haut les couleurs françaises. Car il est vrai qu'en 89, la victoire n'a pas récompensé le panach de ce coureur atypique. Comment oublier ce finish insoutenable où l'américain LeMond le devance de seulement 8 secondes sur les Champs Elysées. 8 secondes seulement. On n'oubliera pas non plus son style avec ses petites lunettes rondes et son catogan blond. Il laissera derrière lui l'image d'un grand champion avec une mentalité de gagnant et une liberté de ton, qu'il utilisera à merveille dans son métier de consultant. Tu vas nous manquer !

26.7.10

Inception

Christopher Nolan nous plonge pendant 2h30 dans un univers onirique tellement proche de la réalité qu'on s'interroge sans cesse sur : où est la réalité ? Où est le rêve ? On ne voit pas passer le temps. Un scénario parfaitement huilé. Des scènes spectaculaires. Ajoutez à ça une musique envoutante qui prend aux tripes (un avant goût dans la bande annonce). Un énorme coup de chapeau à Di Caprio qui se bonifie vraiment de film en film! Je l'avais déjà trouvé très bon dans "Les noces rebelles" ou "Shutter Island". Le reste du casting est également au diapason puisque l'excellente Ellen Page est toujours aussi remarquable. Et notre frenchie oscarisée se débrouille plutôt très bien dans ce rôle assez mystérieux. Ce film mérite vraiment le détour et pourtant je ne cesse de répéter que je n'aime pas la science fiction. Là tout est fait par petites touches ce qui rend cette histoire plus crédible.

14.7.10

Insoupçonnable

Dans le cadre du festival Paris Cinéma, j'ai assisté à l'avant-première du film Insoupçonnable. Ce thriller réunit du beau monde à l'affiche Charles Berling, Laura Smet, très troublante en femme fatale un rôle qui accentue vraiment sa ressemblance avec sa mère et enfin le très prometteur acteur québécois Marc-André Grondin. L'histoire se met très vite en place quand on comprend que le frère de la jeune mariée et en fait son petit ami, ce mariage étant une vaste escroquerie. On se retrouve dans une situation qui rappelle un peu "Proposition indécente". Malheureusement, le film est trop lent et prévisible jusqu'au dernier quart d'heure où enfin les rebondissements débutent mais s'enchaînent trop vite. La fin est bâclée.

13.7.10

Le Klub

J'ai découvert le nouveau "fief" des musicos parisiens! Une ancienne boîte gay de la rue Saint-Denis transformée en salle de concert intimiste idéale pour boire une petite bière et écouter du bon son rock. Hier soir, deux groupes se sont produits. Les Silent Strife, un jeune groupe de rock alternatif. Suivi des Untitled (Grunge rock), une bande de potes qui a décidée en 2005 de reformer le groupe qu'ils avaient lancé dans les années 90 et ce n'est pas pour nous déplaire. Des rythmes percutants aux riffs énergiques et des mélodies entrainantes qui rappellent la grande époque des Red Hot.

11.7.10

Je me suis baigné dans la Seine...

Chirac le promettait, Delanoë l'a fait… enfin presque. La piscine flottante Joséphine Baker amarrée au port de la Gare (au pied de la bibliothèque François Mitterrand) est un petit bijou d'architecture. Une fois le ponton franchi, on a vraiment l'impression d'être dans une piscine municipale classique. L'accent est mis sur la propreté, avec notamment les bonnets de bain obligatoires. Le bassin est suffisamment grand (25m sur 10) puisque l'entrée est régulée pour éviter la foule (Le ticket est valable 2 heures pour 5 euros). Enfin le gros plus, un grand solarium équipé de chaises longues très confortables.

30.6.10

Millénium 2

"La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette", tome 2, de la trilogie Millénium est enfin sur grand écran. Comme le laisse deviner le titre de ce second volet, on retrouve notre charmante "hackeuse" aussi mystérieuse que diabolique et on va en apprendre un peu plus sur son passé et les flashs qui la hantent. Le début est un peu poussif, on a du mal à se remettre dans le bain mais rapidement l'histoire va s'accélérer pour nous clouer au siège en nous tenant en haleine jusqu'à la dernière seconde du film. L'actrice Noomi Rapace incarne ce rôle à merveille. On a hâte de la revoir dans le dernier épisode de la saga suédoise.

28.6.10

Solidays 2010 (dimanche)

Dernière journée aux Solidays placée sous le signe de la découverte avec Pony Pony Run Run et Nneka. Tout d'abord les nantais de PPRR qui m'ont vraiment enchanté avec leur son électro rock. Musique très entraînante avec du bon vieux son électro des années 90. Pour Nneka, on est plus dans le style d'Ayo en plus reggae. Certaines chansons sont très sympas notamment son tube Heartbeat. Enfin pour clore en beauté ce bon cru 2010, rien de tel que Mister Mystère. M nous a encore une fois gratifié d'une énorme prestation! 4e fois que je le vois en live, toujours aussi impressionnant.
Bilan de ce week-end :
- Le top concert du festival : Archive.
- Le coup de cœur pour Rodrigo y Gabriela.
- Mon flop pour Diam's pour son attitude détestable.
Rendez-vous l'année prochaine.

27.6.10

Solidays 2010 (samedi)

2e journée sous le signe de la chaleur!!!
On commence par un gros carton rouge à l'organisation qui a programmé Vanessa Paradis (1ère participation aux Solidays) à 17h sur la petite scène couverte du dôme! Résultat des courses, seuls quelques privilégiés ont pu profiter de ce super concert acoustique. Le reste de la foule étant amassé à l'extérieur du chapiteau. Un peu déçu je m'en vais écouter la nouvelle scène rock française et le groupe parisien BB Brunes. Adrien Gallo et sa bande interprètent l'ensemble de l'album Nico Teen Love ainsi que des tubes du 1er album comme "Le Gang". La recette est simple : 2 guitares, une basse, une batterie, des textes simples et roulez jeunesse. Après les guitares saturées, on enchaîne avec Rodrigo y Gabriela.
Ces deux mexicains, anciens d'un groupe Heavy Metal, armés de leur guitare sèche ont enflammé une foule médusée par tant d'énergie et de rythme. Vraiment très très impressionnant! Pas étonnant que le couple Obama les ait invité pour un concert privé à la maison blanche. Je vous conseille de regarder jusqu'à la fin cet extrait du Late show de David Letterman.
Pour finir cette journée, Diam's est de retour à Longchamp. Autant j'avais vraiment apprécié son concert en 2007, autant ce soir, elle n'a pas cessé de jouer la victime face aux critiques des journalistes à la sortie de son dernier album. Nouvelle mentalité, nouveaux textes qui me plaisent pas du tout dommage car elle a toujours autant d'énergie sur scène.

26.6.10

Solidays 2010 (vendredi)

Pour la 6e année consécutive rendez-vous incontournable au festival Solidays. Après un rapide tour de Longchamp pour découvrir les nouveautés (il semble que les organisateurs aient enfin trouvé la bonne formule niveau organisation et disposition des scènes), les festivités commencent à 19h dans le Dôme avec un jeune groupe parisien : Revolver. Connu du grand public grâce au single "Get Around Town" et leur nomination aux victoires de la musique 2010 dans la catégorie Album révélation de l'année. Découverte vraiment très sympa. Direction ensuite la grande scène Paris pour voir Olivia Ruiz. C'est la 3e fois que je la vois sur scène (Solidays 2006 et à l'Olympia). Sa prestation du soir est pour moi la meilleure. Beaucoup de présence et d'énergie. Son compagnon, Mathias Malzieu (leader de Dionysos), la même rejoint sur scène pour un "I need a child" très affectueux. 22 heures, la nuit tombe, les basses envoutantes d'Archive résonnent c'est parti pour le concert du groupe britannique. Difficile de définir le style musical : électro, rock, trip-hop. On est très proche de Massive Attack. Le rappeur Rosko John enflamme la foule tout comme la chanteuse Maria Q avec notamment le génial "You make me feel". Le groupe alterne tubes du dernier album Controlling Crowds et singles plus anciens. Un concert vraiment épatant.

15.6.10

L'Agence tout risques

Série culte pour toute une génération, "l'agence tout risques" est enfin adaptée au cinéma. On peut dire que c'est très réussi. Quel  plaisir de retrouver notre fine équipe. Hannibal, le cerveau de l'équipe, est interprété par l'excellent Liam Neeson. Bradley Cooper, génial dans Very Bad Trip, joue Futé, le beau gosse. C'est deux là sont vraiment les deux réussites du casting. J'ai été un peu déçu pour le choix des acteurs pour les rôles de Barracuda et Looping, surtout au niveau de la ressemblance physique. Mais cette déception s'atténue rapidement puisque les deux nous font mourir de rire tout au long du film avec leurs éternelles chamailleries. On retrouve ainsi l'ambiance de la série. Pour le reste, beaucoup de rythme, de grosses scènes d'actions et des "plans menés sans accroc". On passe un bon moment.

5.6.10

Black Eyed Peas à Bercy

Quelle claque !!! un concert incroyable, grandiose, magique, énorme. Dur de trouver des mots ce soir pour qualifier ce que les Black Eyed Peas ont fait vivre aux spectateurs de Bercy. Plus qu'un concert, un véritable spectacle musical rempli d'animations visuelles, un décor mobile, un jeu de lumières parfait, des costumes incroyables. Les tubes s'enchaînent. Les singles de l'album The E.N.D ont la part belle : Imma Be, Boom Boom Pow, I gotta feeling sans oublier les tubes des précédents albums comme Pump It ou Shut up. Sur chaque chanson on a le droit à une touche de spectaculaire. L'envolée au dessus de la foule de Taboo chevauchant une moto futuriste. Les robes sexy de Fergie. Des sorties de scène bondissantes du quatuor. L'arrivée de Will I Am habillé en Robot sous un puissant Carmina Burana. Du haut des platines surplombant la fosse, Will I am nous offre 15 min de mix avec Song 2, When love takes over, Sweat dreams, Jump around, Billie Jean, We are your friends… De quoi enflammer le public déjà surchauffé. Le final est très sympa puisque Will I am prend le temps de parler au public avant de conclure en fredonnant "I gotta feeling that tonight's gonna be a good night…" Ce soir cette chanson a vraiment un sens !!
Concert inoubliable

1.6.10

Sex and the city 2

Les fans de la série ne seront pas déçus par ce second long métrage sur les 4 new-yorkaises les plus glamours du PAF. L'héroïne Carrie angoisse sur la tournure de son couple avec le charmant Big. Charlotte a du mal à supporter l'enfer que lui fait vivre son bébé. Miranda est surbookée et maltraitée par un patron qui la dénigre. Et enfin Samantha, égale à elle-même, omnibulée par les pilules qu'elle doit ingurgiter pour préparer sa ménopause mais surtout pour rester sexy. C'est la crise et quoi de plus normal que se retrouver "entre filles" là où les riches flambent encore : à Abou Dhabi. Beaucoup d'humour et une grosse touche de bling bling pendant plus de deux heures. A noter la présence de deux guest stars, Liza Minelli qui se déhanche énergiquement sur un tube de Beyoncé et la ravissante Penélope Cruz qui tente de voler la vedette à Carrie.

30.5.10

Dans ses yeux

Je comprends mieux pourquoi ce film de Juan José Campanella a raflé au Prophète d'Audiard l'oscar du meilleur film étranger. Deux heures de pur bonheur cinématographique. Image, musique, scénario tout est bon. Benjamin Esposito, employé de la cour de justice de Buenos Aires, 25 ans après avoir enquêté sur le meurtre violent d'une jeune femme, décide d'écrire un roman sur cette enquête qui a bouleversé sa vie. L'occasion pour lui de replonger dans son passé et de répondre à des questions qui se posent depuis ce temps. Le réalisateur alterne entre le passé et le présent, jongle entre le suspense de l'enquête et l'émotion d'une histoire d'amour inavouée. Preuve d'une mise en scène parfaite, la scène dans le stade. L'image commence par une vue du stade sur des supporters survoltés, poursuite dans les couloirs des tribunes caméra à l'épaule et une arrestation le nez dans la pelouse.

29.5.10

L'élite de Brooklyn

Antoine Fuqua (Training day) signe un très bon polar qui mérite le détour. Le destin croisé de 3 flics d'un quartier chaud de Brooklyn. Eddie, déprimé et seul, entame sa dernière semaine avant la retraite. Personnage interprété par un Richard Gere décidément très bon dans ce type de rôle noir. Ethan Hawke (très bon) incarne Sal, flic aux stups. Pour offrir une vie meilleure à sa famille, il va basculer du mauvais côté. Tango (Don Cheadle) est lui déjà de l'autre côté puisqu'il est infiltré depuis plusieurs années dans un gang de trafiquants de drogues. Malgré les quelques longueurs du début, le régime monte peu à peu jusqu'à cet épilogue bien conçu.

22.5.10

Mammuth

Quel film glauque et ennuyeux! Au vue du casting et des réalisateurs Gustave Kerven et Benoît Delépine (Groland), je m'attendais à un film original et drôle. L'originalité laisse place à la débilité. Les scènes sont grotesques voir même dérangeantes. On atteint le pompon quand on découvre Depardieu nu dans un lit avec son cousin sexagénaire se masturbant mutuellement. Pour couronner le tout la réalisation est mauvaise. Enchaînement de longs plans fixes. Une qualité de l'image volontairement mauvaise et complètement inesthétique. Dommage l'idée de départ était bonne. Celle d'un homme, Gérard Depardieu, qui travaille assidûment depuis ses 16 ans et qui se rend compte à 60 ans qu'il lui manque des points car certains employeurs ne l'avaient pas déclaré. Sous l'impulsion de sa femme, interprétée par Yolande Moreau (bien seule dans ce film), il enfourche sa vieille moto à la recherche de preuves. S'en suit un film inintéressant.

20.5.10

Carlos


Le réalisateur Olivier Assayas s'attaque avec ce triptyque à la vie du "célèbre" terroriste Ilich Ramirez Sanchez, plus connu sous le nom de Carlos. L'épisode 1 donne très vite le ton. Les assassinats, attaques au lance-roquettes, prise d'otages s'enchaînent à une cadence folle. Les extraits de journaux télévisés d'époque ajoutent une touche de crédibilité à l'ensemble des scènes. Le choix des acteurs est particulièrement réussi. Edgar Ramirez, l'acteur vénézuélien (comme Carlos), est excellent dans son rôle. J'ai hâte de découvrir la suite.

10.5.10

Crazy night

Quand deux pointures de l'humour américain sont réunies à l'affiche on peut s'attendre à une bonne comédie. C'est chose faite. Tina Fey ("sosie officiel" de Sarah Palin et héroïne de la série 30 rock) et Steve Carell (Little Miss Sunshine, Max la menace) interprètent un couple qui pour rompre la routine s'offre une soirée exceptionnelle dans un restaurant très huppé de Manhattan. Sans réservation, ils décident d'usurper l'identité des Triplehorn pour obtenir une table, c'est là que débute une folle soirée. Quiproquos, poursuite décoiffante, gags. On rit beaucoup.

8.5.10

L'amour c'est mieux à deux

Voilà une comédie française qui vous fera passer un excellent moment. Réalisé par Dominique Farrugia et Arnaud Lemort, ce film est rempli de répliques cultes, de scènes grotesques mais hilarantes. Le casting est également parfaitement réussi. Cornillac interprète un homme, un peu ahuri, qui rêve de trouver le grand amour par le fruit du hasard. Son meilleur ami, avocat et grand séducteur, est incarné par l'humoriste Manu Payet. Révélation du film. A noter la bonne prestation de Virginie Efira, déjà remarquée dans Le Siffleur. Les seconds rôles sont excellents, de Jonathan Lambert (On n'est pas couché) à Shirley Bousquet (Caméra café) en passant par Annelise Hesme. Tous les ingrédients sont réunis pour nous divertir avec une comédie très fraîche et sans temps mort.

4.5.10

Saez - J'accuse

Saez signe avec l'album "J'accuse" son retour au rock pur et dur. Quelle claque! Des textes très engagés, une voix bien particulière et du bon son de guitares qui rappelle ses débuts et le célèbre "Jeune et con". Saez est très remonté contre notre société et il le dit sans concession en particulier dans les titres "J'accuse" ou "Les cours des lycées". Il faut se le dire ce fils d'immigrés aime la France mais il "chante" là où ça fait mal comme au lendemain du 1er tour de l'élection présidentielle en 2002, où il écrit et compose "Fils de France". Pour tout cela, je vous conseille l'album "J'accuse". A écouter très fort!!

2.5.10

L'Inédit café

Cela fait un bout de temps que je dois écrire un billet sur ce restaurant. Qui est ni plus ni moins que "ma cantine". Un service attentionné par une équipe jeune, un cadre très chaleureux et la qualité des plats font de ce restaurant du 12e une place incontournable du quartier. Le dimanche on y sert un brunch maousse costaud. Café et thé à volonté. Jus d'orange ou pamplemousse. Corbeille de pains toastés et viennoiseries avec confitures. Oeufs brouillés à la ciboulette. Assiette copieuse de carpaccio avec salade verte ou saumon fumé avec sa crème fouettée à l'aneth et ses blinis. Et pour finir on a le choix entre un fromage blanc, une salade d'agrumes ou des pruneaux au vin de Brouilly. Inutile de vous dire qu'on y vient difficilement à bout. Formule parfaite pour les lendemains de soirées arrosées et pour seulement 15 euros.

29.4.10

Ratatat - LP3

Comme dirait mon amie de Montréal qui m'a fait découvrir ce groupe "Ratatat, ça envoie du steak!!!" Ce groupe New-Yorkais, constitué de Mike Stroud à la guitare et d'Evan Mast au mix et au clavier, nous offre avec LP3 un album difficilement classable tant ce son est atypique. On alterne entre rythmique tribale, riff de guitares, son électro… Le tout donne une musique envoutante qui s'écoute sans modération. Le mieux c'est encore d'écouter les titres Black Heroes et surtout Mirando.

28.4.10

New York

Jour 1 : Après une nuit passée dans le bus depuis Montréal, arrivée vers 9h30 en plein coeur de New York à la gare routière de Port Authority. Dix minutes de marche les yeux tournés vers le ciel et on découvre notre petit hôtel dans la 45e Street à deux pas de Times Square!! Une douche et c'est parti pour une petite balade sous un beau soleil. La 5e Avenue et ses boutiques de luxe, le Rockefeller Center, l'Apple Store (pour tester l'Ipad) et enfin un petit tour dans Central Park qui s'achève par un petite séance bronzette (il faut bien récupérer de la nuit blanche). Le soir, on engloutit un ramen Shoyu et du riz sauté dans un petit restaurant japonais traditionnel, le Sapporo.
Jour 2 : Direction le sud de l'île de Manhattan et les quartiers de Little Italy et Chinatown. Déjeuner dans un petit restaurant du quartier chinois, le Nice Green Bo. On partage notre table avec des cols blancs très amusés de voir 2 touristes dans "leur cantine".  Les plats typiques chinois et le décor rudimentaire nous laisse penser que l'on est en Asie. Après midi : Direction Soho, ses fameux cast-iron buildings, ses boutiques de créateurs et ses galeries d'art. Changement de décor total dans Greenwich où les bâtiments so british donnent à ce quartier une atmosphère très paisible.
Pour terminer cette journée, petit apéro à Lower East Side dans un des nombreux bars qui organisent en arrière salle des concerts avec les nouveaux talents New Yorkais. Devoir présenter son passeport pour boire une pint de Brooklyn Lager, ça fait toujours plaisir de voir que l'on fait jeune ;)
Jour 3 : Profitant d'un ciel parfaitement dégagé, en route pour la minute d'ascenseur qui mène au 86e étage du plus haut building de la ville, l'Empire State Building. Inutile de vous dire que la vue est époustouflante de là-haut. Il y a 20 ans, c'est sur le toit de l'une des Twin Towers que j'avais déjà vécu un tel moment. 
Non loin de la "tour de King Kong", une rue a été envahi par les restaurants japonais et coréens. Sous les conseils avisés d'une amie, direction le Ichi Umi, un restaurant japonais avec buffet à volonté. Un choix démesuré de makis, california rolls, sushis et autres spécialités japonaises comme le okonomiyaki ou les tempuras. Adresse incontournable. Pour digérer mes 4 assiettes nippones, petite balade dans Chelsea puis dans le plus grand magasin du monde : Macy's.
Jour 4 : l'idée du jour : prendre le p'tit dej' avec les golden boys de Wall Street. Conclusion à 10h du matin, les rues du quartier d'affaires sont paisibles voire désertes. Un bon bagel à la cream cheese et un café, il est temps d'embarquer dans le Staten Island Ferry pour une traversée de 25 min qui offre une vue imprenable sur la Statue de la liberté et sur la Skyline.
Après l'avoir vu dans de nombreux films, nous sommes allés fouler le légendaire Pont de Brooklyn. Pour finir cette journée dans l'extrême sud de l'île, petit moment d'émotion lorsque l'on arpente les rues qui entourent Ground Zéro où les grues et les bulldozers font un vacarme assourdissant.
Jour 5 : C'est le week-end, est-ce que le calme va transformer la ville? Nous décidons de rejoindre l'un des 5 boroughs de New York, Brooklyn. Songez plutôt : si cette circonscription était indépendante, ce serait la 4e ville des USA avec ses 2,5 millions d'habitants. Balade très agréable au bord de East River. Découverte du quartier de Brooklyn Heights. Gros coup de coeur pour Montague Street où nous dégustons en terrasse du Teresa's un excellent burger. Changement d'atmosphère l'après-midi dans le quartier très à la mode de Williamsburg et son artère principale Bedford Ave. remplie de restos, bars et magasins branchés.
Une petite sieste dans Central Park avant d'affronter le magasin qui fait fureur sur la 5e avenue… Abercrombie & Fitch : musique façon discothèque, lumière tamisée, vendeurs et vendeuses recrutés dans les agences de mannequins et line-up avant d'entrer dans les lieux.
Jour 6 : Dernier jour à New York avec la présence d'une invitée surprise : la pluie. C'est dimanche, on tente sans grande conviction au vue de l'heure, d'assister à une messe dans une église d'Harlem. Effectivement on arrive trop tard. Le dimanche à 11h30, Harlem est une ville desserte. A défaut de Gospel, ça sera fish and chips sur le boulevard Martin Luther King Jr.. Enfin puisque le temps s'y prête, visite du Metropolitan Museum.
Cette ville aux multiples facettes est magique. Elle ne vous laissera pas indifférent. Il faut le vivre !!!