27.1.10

iPad


Encore une fois avec l'iPad, Apple révolutionne l'informatique… tout du moins le support informatique !
Cet iTouch géant (iPhone sans le téléphone) vous permettra de regarder des films, écouter de la musique, lire des livres, surfer sur le Web, jouer et télécharger des milliers d'applications. Tout ça avec un bel objet très maniable. Moi qui passe souvent des heures sur mon canapé devant la télé avec mon MacBook sur les genoux, j'ai hâte de pouvoir profiter de cette nouveauté. Sans parler de la portabilité très appréciable lors de mes nombreux voyages en TGV.
Pour une fois, le prix est très attractif, à partir de 499 dollars (350 euros). On peut reprocher l'absence de la iCam, pratique lorsque l'on utilise Skype. De plus il semblerait que l'iPad ne soit pas multi-tâches… Points noirs qui me feront sûrement patienter jusqu'à la prochaine version pour investir.

24.1.10

Faites entrer Fabrice Eboué

Tout avait mal commencé au théâtre du Temple, puisqu'au dernier moment, on nous annonce que le spectacle aura lieu à 22h plutôt que 21h30… après plus d'une heure d'attente, on entre enfin dans une salle surchauffée (50°C). Vraiment pas envie de rigoler quand on poireaute de la sorte. Et pourtant dès les 1ères secondes, on est mort de rire. J'ai découvert Fabrice Eboué comme beaucoup de monde dans le Jamel Comedy Club. J'ai vraiment commencé à l'apprécier en écoutant "On va s'gêner" sur Europe1 où ces interventions sont redoutables sans aucun tabou. Son spectacle "Faites entrer Fabrice Eboué", hommage à l'émission de Christophe Hondelatte dont il partage la même "passion" les faits divers, est une grande réussite. Tout le monde en prend pour son grade : les noirs, les blancs, les asiatiques, les juifs, les arabes, les curés, Sarko, la Tunisie et même Jamel Debbouze. Voici quelques tacles : "Les Antillais font grève? C'est un pléonasme!", "J'ai croisé un vrai Touareg dans le désert. Pas Diam's…", "Dans le 77, ils hésitent encore entre la province et la banlieue, les sabots ou les baskets", "On sait tous que les curés c'est ceux qui ont échoué au Bafa…"
Humour très borderline, son sourire et ses yeux machiavéliques contrastent avec sa bonne bouille et sa nonchalance naturelle. Un cocktail qui vous fera passer un excellent moment.

22.1.10

Gainsbourg, vie héroïque

Quelle déception. Quel gachi même. Joann Sfar, dessinateur et scénariste de BD, rate complètement le biopic "Gainsbourg". Ca tombe bien il crie partout haut et fort qu'il ne s'agit pas d'un biopic mais d'un conte. Le générique donne le ton. Façon BD avec un personnage caricatural qui représente Gainsbourg. Nul. Toute la partie sur l'enfance du jeune Lucien Ginsburg ainsi que ses débuts dans la chanson est très intéressante mais trop lente et longue (45 min!!). En plus le réalisateur décide d'introduire dans les scènes un personnage imaginaire de BD. Une sorte de double qui représente la face diabolique de l'artiste. Ce procédé est ridicule et déroutant. On touche le fond quand un choux vient remplacer la tête d'Eric Elmosnino. Ce dernier nous offre une interprétation à couper le souffle tant la ressemblance est frappante. D'ailleurs c'est pour moi l'une des seules réussites de ce film : le casting. Laeticia Casta est sublime en Brigitte Bardot et Lucy Gordon excelle dans le rôle de Jane Birkin. Ce qui donne quelques scènes magiques. Comme la nuit avec "BB", où Serge lui compose 3 succès. Ou les moments de bonheur passés avec Jane. Enfin on peut regretter que toute sa période à scandales, notamment à la télé, est bâclée. A l'image de la dernière décennie qui s'enchaîne à une allure pas possible, avec quelques flashs avec Bambou et la naissance de Lulu. Bref dernière partie trop plate et rapide. Preuve d'un manque d'inspiration ? Heureusement que le talent de Gainsbourg fait qu'on sort de la salle en fredonnant ses magnifiques mélodies…

19.1.10

Pourquoi le PSG est à sa place…

Faisons une petite revue d’effectif.
Equipe type :

Coupet
Cearà – Camara – Sakho – Armand
Makélélé – Clément
Jallet – Sessègnon – Giuly
Erding

Coupet, blessé pour de longs mois, est actuellement remplacé par un gardien qui n’a aucune expérience en ligue1. On ne peut pas trop lui reprocher de choses pour le moment mais il n’a pas le même impact sur sa défense qu’un gardien comme Coupet. Cearà, même s’il bouge beaucoup, monte souvent, sa qualité de centre est loin de celle d'un Dani Alves. Il est également capable de faire de grosses bourdes (pas plus tard que samedi à Lille). Le duo Camara / Sakho est une charnière certes physique mais loin du niveau requis pour affoler les attaques adverses. Sur le flan gauche on retrouve un Sylvain Armand vieillissant, qui n’a plus l’impact d’antan. Au milieu de terrain, l’association du monument Makélélé avec Clément est trop irrégulière. Niveau offensif, le géant Hoarau manque cruellement à Erding, le seul joueur parisien exempt de tout reproche. Celui-là, croyez-moi, ne va pas rester longtemps dans le club de la capitale. Derrière lui, on a Sessègnon, une pépite qui nous fait penser à Jay-Jay Okocha mais qui fait preuve à chaque match d’un manque de discipline et de régularité dans ses performances. Jallet, l'une des recrues estivales, enchaîne de bonnes performances mais ce n’est quand même pas ce qu’on peut de rêver de mieux. Enfin Giuly, très bon la saison dernière, est vraiment sur la pente descendante de sa carrière. Bref cette équipe en plus de souffrir d’un manque de motivation criant, n’a pas le niveau pour titiller les équipes de haut de tableau. Seul son entraîneur, qui a connu les heures de gloire du PSG, semble encore y croire. Qu’on se le dise, c’est dur quand on supporte ce club, le PSG est devenu une équipe de seconde zone. J’espère que les prochains matchs me feront mentir.

18.1.10

Christian Boltanski - Personnes

L’exposition "Personnes" se tient jusqu’au 21 février au Grand Palais. Christian Boltanski a créé une atmosphère pesante pour rentre hommage à la mémoire des déportés de la Shoah. L’idée est certes touchante mais le résultat n’est vraiment pas digne de la réputation de l’artiste français. Triste spectacle que d’entrer dans la Nef du Grand Palais et retrouver un parterre jonché de vêtements tout droit sortis d’une friperie parisienne. Le tout éclairé par des néons suspendus sur chaque tas de "fringues". Au fond, une grue élève dans les airs et laisse retomber un paquet de vêtements qui dégringolent au hasard sur une pyramide de "fripes". Etrange. Ambiance glaciale, en partie car l’artiste a décidé de ne pas faire chauffer la Nef. L’environnement sonore est assez déroutant : les battements de cœurs assourdissants, comme pour rappeler toutes ces âmes disparues, conjugués au bruit de la grue, nous rappelle un bombardement. Tarif "volontairement" bas (4 euros), ça ne vaut pas plus. Disons que c’est le prix pour visiter ce magnifique bâtiment.

17.1.10

Invictus

Beaucoup de bruit pour ce film de Clint Eastwood… pour pas grand chose. Le fond de l'histoire est touchant. Mandela, joué par un Morgan Freeman des grands jours, décide que le rugby à XV servira de lien pour réunir un peuple encore très divisé après l'apartheid. Pour cela, il décide de mobiliser personnellement François Pienaar (interprété par un Matt Damon quelconque) capitaine des Springboks, l'équipe nationale sud-africaine. Ce film ne souffre d'aucune longueur. On a même plusieurs fois des frissons. Le problème c'est qu'on voit bien que Mr Eastwood ne connaît rien au rugby. Quelle idée que de faire passer les Boks pour une petite équipe avant cette coupe du monde. Les scènes de match sont de très mauvaises qualités avec des bruitages grossiers. Elles sont inutiles et trop longues. Enfin il est difficile d'omettre l'histoire vraie de cette coupe du monde 1995.
Rappelons que ce titre des Boks est entaché d'une victoire "volée" en demie-finale contre la France (2 essais refusés à tort aux bleus) et d'une étrange épidémie qui a touché les all blacks la veille de la finale. Ca bien évidemment on ne pouvait pas le montrer dans ce film. Ce film est un vibrant hommage à un grand homme : Nelson Mandela.

11.1.10

Une petite zone de turbulences

Avant-première très sympa ce soir à l'UGC Bercy. Toujours agréable pour commencer de croiser dans l'escalator le couple d'acteurs à l'affiche de cette comédie : la belle Mélanie Doutey et son compagnon Gilles Lellouche. Quelle gentillesse!! Du beau monde également dans la salle avec Michel Boujenah et un des ex de Carla Bruni, Vincent Perez. Revenons sur le film. Un peu long à démarrer, trop centré sur le personnage de Michel Blanc, Jean-Pierre. C'est le but me direz-vous puisque ce film nous montre les difficultés que rencontre cet homme une fois en préretraite. Michel Blanc est fort heureusement excellent. Puis au fil des minutes, on s'attache aux autres personnages. Miou-Miou interprète la femme de Jean-Pierre, qu'elle trompe avec un ancien collègue de travail. Très froide, un peu naïve et mal à l'aise face à l'homosexualité de son fils. Et comme si cela ne "suffisait" pas, sa fille (Mélanie Doutey) va épouser en seconde noce, Philippe (Gilles Lellouche). Que tout le monde surnomme "Bac moins six". Tous ces personnages s'accordent à merveille au final. On passe un agréable moment en abordant des sujets qui touchent tout le monde et qui font réfléchir.

10.1.10

Avatar

Voilà j'ai enfin vu Avatar. Malheureusement je n'ai pas pu le voir en 3D mais j'irai sûrement essayer les lunettes spéciales pour profiter pleinement de la fabuleuse forêt de Pandora. Je partais avec un fort à priori voir ce film tant je n'aime pas ce style mais je dois reconnaitre qu'avec Avatar, James Cameron révolutionne le cinéma. Il a mis le temps et les moyens pour nous offrir un véritable voyage dans le futur. L'histoire est certes banale mais on s'attache rapidement à la cause des Na'vi, qui doivent se défendre face à l'invasion humaine venue extraire sous leurs terres un minerai précieux. Seule ombre au tableau, la bande son, indigne d'un tel film.

9.1.10

Bliss

Premier film de Drew Barrymore et quelle réussite je dois dire. Un film frais, drôle, émouvant. Tout est réuni pour faire un super film. Et notamment la belle Ellen Page. Que j'avais découvert diabolique dans Hard Candy puis pétillante dans Juno. Encore une fois, elle crève l'écran. Au fin fond de sa petite ville texane, Bliss trouve son échappatoire en intégrant une équipe féminine de roller qui dispute à Austin la compétition très virile : le roller derby. Super bande son où l'on retrouve Radiohead, MGMT et surtout les Breeders.

7.1.10

The XX

Ce groupe anglais mérite vraiment sa place de numéro 1 au classement des 50 meilleurs albums de 2009 par les Inrocks. Les voix de Romy Madley Croft et Oliver Sim s'accordent à merveille sur ce son électro-pop. Je vous recommande particulièrement les titres "Crystalised" et "Heart skipped a beat" pour commencer.

6.1.10

Les soldes

La folie des soldes a commencé ce mercredi. J’avais déjà bien profité des "Sales" à Dublin. Et ce matin profitant que madame se leva tôt pour faire les meilleures affaires, je me suis présenté à l’ouverture pour acheter mon traditionnel costume soldé pas cher. 2 essayages plus tard le bleu de travail était acheté. Une bonne chose de fait. Au boulot. Midi tapante direction les grands magasins du boulevard Haussmann. Et là, c’est le drame. Les "nouvelles galeries" (sic) bondées !!! Je me bats pour trouver 2 chemises et 2 cravates. Cela me prend 10 min. Ensuite 30 min à attendre pour payer. Génial. Casque iPhone visé dans les oreilles, j’observe les gens. C’est marrant. Ensuite rendez-vous avec madame pour la petite pause déjeuner. Grosse erreur. Je me retrouve avec 4 énormes sacs à porter résultat de 3h de soldes aux Halles puis aux Galeries. "Tu seras assis toute l’aprem au travail, tu peux me les garder? car moi ça me scie la main ces sacs". J’engloutis un 280 et je repars au boulot chargé comme une mule… to be continued

5.1.10

Le siffleur

Du beau monde ce soir à l'avant-première du 1er film de Philippe Lefebvre. Kad Merad, presque méconnaissable avec ses grosses lunettes et son bonnet. A l'opposé de sa partenaire dans les Ch'tis, Anne Marivin, que les flash "amateurs" n'ont pas épargnés. Guillaume Canet et Gilles Lellouche très complices. Ou encore le comique Titoff qui doit passer le bonjour pour moi à Bénichou (On verra demain chez Ruquier s'il tient sa promesse). Cette comédie repose sur de bons dialogues, un duo comique Fred Testot / Sami Bouajila qui fonctionne très bien et une Virginie Efira absolument étonnante et très sexy. Sans oublier Thierry Lhermitte et François Berléand toujours aussi bons. Bref on passe un agréable moment pendant 90 minutes.

4.1.10

Dublin

Par où commencer ??? La gentillesse des Irlandais, l’ambiance dans les pubs, le charme de la ville…
Arrivé le dernier jour de l’année à midi à Dublin... direction le centre ville par un bus impérial. The Morgan hotel nous attend. Super hôtel, déco ultra design, avec un bar dansant (techno à fond à partir de 22h30) qui attire la jeunesse branchée le soir. L’hôtel se trouve en plein centre du quartier "Temple Bar", le quartier nocturne de Dublin, où se trouvent les pubs et les restaurants branchés de la capitale.
L’atmosphère qui règne dans les pubs de la ville est difficilement descriptible. Toutes les générations s’y côtoient, la bière coule à flot, les gens sourient, dansent, discutent… il faut tester pour comprendre.
Bon il n’y a pas que les pubs à Dublin ! Niveau visite, la prison de Kilmainham est un moment chargé d’émotion puisque bon nombre de leaders de la rébellion irlandaise y ont été emprisonnés et même exécutés. La visite du Trinity College fondé par Elisabeth 1re fut très agréable puisque sous le soleil avec les terrains de rugby recouverts d’une pellicule de neige. C’est ici que Oscar Wilde, Bram Stoker (Dracula) ou encore Douglas Kennedy firent leurs études.
Pour ce qui est des repas, le "Traditional Irish Stew" ressemble à notre pot-au-feu… le "fish and chips" de l’Oval pub passe comme une lettre à la poste. Par contre ce qui passe moins bien c’est la bière locale : la Guinness. Beaucoup de mal à me faire à cette saveur dû aux grains d’orges grillés. C'est cette erreur de "cuisson" qu'Arthur Guinness exploita pour en faire la boisson alcoolisée la plus consommée en Irlande et la plus réputée à travers le monde.
Sinon les soldes ont déjà commencé (ma CB a chauffé). Les whoppers du Burger King ça déchire toujours. Les policiers sont aussi sympas qu’à l’office de tourisme. Les demoiselles sont court vêtu malgré le froid polaire. Le maillot de l’Irlande ne m’a pas coûté cher. Merci Henry : "The hand of frog", qui fait toujours parler de lui dans la presse nationale.
Bref foncez à Dublin !!!

1.1.10

2010